Texte : Sandrine Szabo
On se rappellera de cette journée
Etape 9, la balise qui bouge plus: des heures d’angoisse
On a eu peur. Aucun mouvement, longtemps trop longtemps.
L’inquiétude est montée dans l’équipe car même si on ne pouvait communiquer avec lui on voyait que quelque chose n’allait pas.
On a eu peur de l’accident.
Ce sera la panne. Enfin, les pannes.
Arrivé et chamboulé
Nicolas arrivera tard, fatigué, touché, avec un moral dans les chaussettes. On fera le compte rendu de cette journée rocambolesque, tristes et soulagés de savoir Nicolas arrivé. Puis on verra ces images hallucinantes de l’arrivée de Nicolas qui pousse sa moto sur France TV.
Malgré tous ses efforts à réparer et redémarrer sa moto, son moteur rendra l’âme sur la spéciale ce qui conduira l’organisation à intervenir. Tanpis pour les waypoints et les pénalités, il doit rejoindre la piste et rallier l’arrivée – ce qu’il a courageusement fait à pied – et pouvoir finir son Dakar.
Le revers et pas la médaille
Tristement pour lui et malgré son courage, cette aide extérieure lui coutera non seulement de lourdes pénalités mais de perdre aussi le titre honorifique de « Dakar finisher ». Il l’apprendra à l’arrivée de la dernière étape avant la remise des prix.
Mais cette absence de médaille ne gâche pas le plaisir de Nicolas. Il est finalement classé à chaque étape y compris la 9e et reste 113ème au général. Tous ces efforts et sacrifices sont donc récompensés de bien belle manière et à satisfaction de Nicolas qui reçoit la récompense « Dakar Expérience ».
Source : https://www.dakar.com/fr/concurrent/116